Titre : | LES BONNES DISPOSITIONS |
Auteurs : | Fanny TERNO, Photographe ; Fabien VALLOS, Directeur de la recherche |
Type de document : | texte imprimé |
Année de publication : | 2018 |
Format : | 1 vol. (491 p.) : ill. / 12 x 17 cm |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Mots-clés: | dispositif ; spatialité ; ma ; attention ; présence ; quasi-rien ; neutre ; fade |
Résumé : |
Tout part d’un traumatisme — non pas au sens moral, mais à entendre comme un manque - face au vertige du réel, à son inlassable quantité d'événement surgissant et auprès desquels, fondamentalement, nous ne pouvons être présent, ce que Platon a nommé thaumatizien. Nous plaçant dans une position d’immédiateté de réception, sans répit ni repos; un enchainement menant à une boulimie d’information, d’événements, et dans notre cas, d’mages. Or, c'est justement contre cela que cette réflexion tente de se défendre. L’hypothèse formulée ici serait celle dune prise de position en tant que juste distance face au réel. Se tenir en champ et hors champ, pour à la fois
tenter de regarder, mais avec conscience, attention, pour un voir à regarder. Un mouvement perpétuel de recul, de décalage, de rapprochement. L'expression de bonnes dispositions questionne l’état dans lequel le l‘être en monde peut acter, agir, regarder, exister, s'extasier. Bonnes dispositions ne relève pas de la morale, même s'il en souligne la possible crise, par certains usages d’agir. Bonnes dispositions évoque les dispositifs éventuellement propices quant à la bonne réception du réel, grâce aux techniques d’arraisonnement de celui-ci. Est-il possible de rater ce qu’il y a devant nous si nous ne sommes pas disposés à le recevoir? En ce cas, quelles seraient les raisons de notre indispositions à regarder ce qui se présente, y compris nous-même en notre existence? Est-ce un souci du trop, ou bien d’une qualité de présence? Des dispositifs spatiaux, mentaux ou temporels peuvent-ils mener à une juste distance (ou proximité) entre le regardeur — l’étant dont il est question ici, le regardent au monde — et ce qui est devant, autour, face à lui? Une sensibilité du dispositif à éprouver l’espace, le vide, le dénuement, la fadeur, peut-il nous faire éprouver un « au-delà", non pas sur un autre monde mais sur le notre, « décanté de son opacité, redevenu virtuel, rendu disponible — sans fin — à la jouissance »? La notion de dispositif est centrale ici: elle sera toujours sous-jacente sinon étudiée, dans son effcacité totale d’appareillage comme dans un possible dénuement, laissant place à —. [Quatrième de couverture] |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
20853 | MEM.18.TER | Livre | Bibliothèque | Travaux détudiants | Exclu du prêt |