Résumé :
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Stéphanie Kiwitt arpente le continuum du quotidien urbain, pour tenir la chronique photographique de petites installations, volontaires ou involontaires, qu'elle repère dans cet espace public. Ces interventions, si peu visibles pour le passant qui marche d'un pas pressé, sont le fait d'individus isolés et ne relèvent pas d'un acte prémédité de modification de l'espace urbain. Ces non évènements, le plus souvent produits de petits arrangements, d'accidents, d'adaptations qui viennent, comme par effraction, s'immiscer dans le bel agencement de la ville pensée par ses gestionnaires.
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